
Ces mots, prononcés par Éric, un apprenant en formation HOZONS , m’ont interpellée. Selon lui, une directrice devrait être à son bureau, et non sur le terrain.
Je ne peux qu’être partiellement d'accord.
C’est en effet l’une des raisons principales qui m’a poussée à quitter mon poste de directrice adjointe d’un hashtag#ESAT. Submergée par mes responsabilités, souvent coincée derrière mon ordinateur, j'étais peu présente sur le terrain, ce qui me manquait profondément.
Cependant, je ne partage pas l'idée qu'un.e directeur.trice ne devrait pas être présent.e sur le terrain. Bien au contraire. Comment diriger correctement une structure en étant déconnectée de son quotidien ? 🤔
Depuis plus de 4 ans, c’est sur le terrain que naissent mes idées de nouvelles formations.
Dernièrement, j’animais un module « Vie Affective et Sexuelle ». J’apprenais alors à quel point les femmes ressentaient de la honte au moment de leurs menstruations >> Cela m’a poussée à proposer une formation dédiée à l’intimité féminine.
Autre exemple : c’est grâce aux nombreuses formations sur l’autodétermination, auprès de plus de 400 travailleurs, que le projet de modules sur la pair-aidance m’est apparue comme évident : les travailleurs ont tant à s’apporter les uns les autres.
Je n’ai pas manqué de préciser à Éric que, pour l'instant, en tant que solopreneur, j'étais directrice de moi-même. 😊
Dans quelques années, il se pourrait que je délègue davantage l'animation de mes formations. Mais une chose est sûre : je ne m'éloignerai jamais trop longtemps du terrain.
✅ Cher Éric, je suis bien à ma place quand j’anime des formations auprès de vous. Je ne me suis d’ailleurs rarement sentie autant à ma place. ✅
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